dimanche 15 janvier 2017

Phnom Penh suite et fin 2017

Bonjour,


Lorsque l'on est à Phnom Penh il y a des incontournables à voir où visiter. J'ai retenu quatre sites pour entrer dans la culture cambodgienne sans prétention de ma part mais de manière à retenir quelques repères.

L'histoire du Cambodge fût grandiose au temps de l'Empire Kmer, du IXe au XIIIe siècle (nous aurons l'occasion d'en parler plus tard), puis avec l'essor des pays voisins le Cambodge perdra de sa prestance pour subsister dans une sorte de léthargie perdant même certaines provinces au profit de la Thaïlande ou du Vietnam. 
Au milieu du XIXe siècle la France impose un traité de protectorat au roi empêchant l'absorption du Cambodge par le Vietnam . Ce protectorat durera 90 ans.
Puis une tragédie incommensurable s'abat sur ce peuple avec la "pseudo révolution", de 1975 à 1979, conduite par ceux que l'on appelle  les Kmers rouges sous l'autorité de Pol Pot. Commençons par cet épisode dont chacun d'entre nous garde  un triste souvenir.

Voyage dans l'horreur au musée de Tuol Sleng dit camp S21.

Je ne saurai passer sous silence l'existence de ce camp d'extermination devenu un musée pour que cette histoire demeure à jamais gravée dans la mémoire des peuples. Ici l'ignoble barbarie a martyrisé sous des tortures les plus atroces plusieurs dizaines de milliers de cambodgiens jusqu'à leur assassinat. Les prisonniers étaient photographiés à leur arrivée, puis après chaque séance de torture. 
Le régime de Pol Pot vida Phnom Penh de sa population pour l'acheminer dans les campagnes, chasse aux intellectuels, disparition de la monnaie etc...
Les photos qui suivent ont été prises discrètement. 



Pour la mémoire le cimetière de quelques tombes de prisonniers exécutés aménagé par les vietnamiens lors de la libération de Phnom Penh.
   

 Salle de classe qui été aménagée en dortoir.


Pol Pot à gauche et sa "clique". 


 No comment.



Une cellule pour deux prisonniers.



L'exode pour les campagnes.


Bien sur j'ai évité les photos les plus atroces, notamment de tortures. 

Jusqu'au milieu des années 1990, le Kampuchéa, parti des kmers rouges, joua de son influence dans la vie politique cambodgienne dont les troupes se réfugièrent dans les campagnes et à l'extérieur des frontières. A la mort de Pol Pot en 1998, le Kampuchéa perdit de son influence. De nombreux dirigeants ne furent jamais traduit devant la justice, seul Douch, directeur du camp S 21, fût jugé et condamné en appel à la réclusion à perpétuité en 2012! 
Il n'est pas une famille qui n'est été touchée par ce drame collectif. Mon conducteur de tuk tuk, âgé de 46 ans, que j'ai engagé pour une journée m'expliquait que ses parents avaient été assassinés par les Kmers rouges.  
Un goût amère subsiste au sein de la population puisque les équilibres politiques n'ont toujours pas été trouvé aujourd'hui. Si le pouvoir actuel est dit corrompu, si le développement économique n'est pas équitable, il apparaît une sorte de résignation pour ne pas retomber dans les erreurs, et surtout les horreurs de l'histoire récente.


Le musée national d'art kmer.

Entrez dans ce beau Musée qui a souffert de l'absurdité des kmers rouges qui avaient l'intention d'éradiquer la culture et l'histoire du Cambodge. Ainsi de nombreux sites et oeuvres ont été détruites. Cependant il subsiste de belles collections grâce au travail d'historiens. Depuis sa création la direction de ce Musée a été confiée à des directeurs français, dont une femme Madeleine Giteau, dont je pense je vous reparlerai lorsque je retournerai à Angkor.



Jardin intérieur du musée.



Dans le hall d'entrée cet imposant Garuda, homme oiseau fabuleux de la mythologie hindouiste puis bouddhiste. C'est aussi la monture de Vishnou.










Combat de singes.



Fragment de Vishnou, bronze.










Baldaquin de bâteau.










Siège d'éléphant.



Le Palais royal.

"Avec ses toits kmers classiques et ses dorures, le Palais royal domine la ligne d'horizon de la capitale, non loin du fleuve... Résidence officielle actuelle du roi Sihamoni, le vaste domaine est fermé au public." 





Vat Phnom.

"Le Vat Phnom se dresse sur la seule colline de la ville, une butte boisée  haute 27 mètres. Selon la légende,la première pagode fut érigée en 1373 pour abriter les quatre statues du Bouddha découvertes par la vieille femme nommée Penh sur les berges du Mékong.







Voilà pour aujourd'hui et à bientôt.
Jean-Paul


Précision et éthique : Les phrases entre guillemets sont "empreintées" à mon guide papier Lonely Planet. Il en sera de même pour l'ensemble de ce blog.  

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